jeudi 30 août 2007

Lire c'est dur...

Je viens de lire cinq nouvelles pour un fanzine consacré aux littératures de l’Imaginaire. J’ai été étonné. Si si, vraiment.
Sur les cinq, 2 relevaient de la fantasy, 1 de la S-F, 1 que l’on qualifiera d’ovni et la dernière de « littérature générale ». Sur les cinq, seule celle de littérature générale était bien construite, les quatre autres ne volaient pas très haut malgré des fois quelques idées intéressantes.

Alors à l’auteur vraiment débutant, voici quelques conseils pour voir moins de textes bas de gamme :
-Creuser ses personnages, leur donner une âme, une vie, un passé, qu’il ne soit pas que des pantins agissant au gré de vos envies.

-Une fois votre texte terminée, laissez le dormir une à deux semaines et relisez-le, puis faites-le lire par d’autres.

-N’oubliez pas que les êtres humains disposent de 5 sens : vue, ouïe, odorat, goût et toucher. Ne vous focalisez pas uniquement sur la vue, les autres sens apportent de la profondeur à votre scène. Permet une meilleure représentation.

-Soyez original ! Marre des histoires de fantasy bateau ! Si dans votre texte vous avez : des morts-vivants ou un orphelin ou un groupe d’aventuriers à la Donjon et Dragon ou une prophétie ou tout ça. Vous biffez et vous dégagez ces éléments.

-Vous pouvez découper vos paragraphes. Ce n’est pas parce que les Grands Ecrivains font des paragraphes d’une page que vous pouvez en faire autant. Faire des paragraphes, aide le lecteur à mieux lire, des pavés dégueulasses l’aide à mieux comprendre qu’il doit fuir.

-Lisez les consignes de l’éditeur/fanzine/magazine à qui vous pensez envoyer votre texte. Soumettre de la littérature sans Imaginaire à un éditeur qui ne veut que de la littérature de SFFF, c’est se foutre de la gueule du monde.

Chuis à court d’idées pour l’instant, mais si jamais d’autres conseils me venaient à l’esprit, je les posterais.

vendredi 24 août 2007

Un petit point sur mes travaux en cours

J’ai fini les corrections finales sur La Bête pour l’AT de Monk sur les Rapaces, mais en voyant apparaître leurs nouveaux AT notamment sur le Masque, je me demande s’il n’aurait pas plus sa place dans ce dernier. Enfin bon, je vais l’envoyer pour Rapaces et j’aviserais pour la suite selon le résultat.

J’ai placé le point final du premier jet de Aux confluents des civilisations pour l’AT de Borderline sur l’Espagne. Il manque donc les relectures et les corrections de ma part, puis la beta-lecture pour évaluer le texte et l’envoyer s’il me satisfait.

Mon prochain travail sera pour l’AT A toute vapeur d’Eclats de Rêves. J’ai déjà commencé à noter mes idées. Je pense faire une nouvelle qui prendra corps dans un monde que j’ai en gestation dans ma petite tête depuis déjà quelques mois. J’ai dans l’idée d’écrire quelques nouvelles dans cet univers et ensuite attaquer la rédaction de l’idée maîtresse qui lui a donné vie via un roman.

Après Eclats de Rêve et si j’ai trouvé suffisamment d’idées, je m’attellerais à l’AT de 5emesaison sur les Crimes en imaginaire. Les notes de travail, les remarques et les idées sont enregistrées sur mon ordinateur, mais comme je pense rédiger quelque chose de vraiment original et décalé j’en ai besoin d’encore plus ! Si j’ai mon pitch et quelques développements, je ne sais toujours pas quel ton adopté ; entre l’humour, l’aventure dépaysante étrange et un mixe des deux, mon cœur balance.

jeudi 23 août 2007

Cassé...

Hier, je me rends chez un imprimeur pas loin de chez moi pour sortir ma dernière nouvelle (l’imprimante à bibi étant tombée en panne). Toute une aventure !

Bon déjà, je vois qu’il n’a pas l’habitude des nouvelles technologies et des clés USB, il enfonce la mienne dans son fourbi et sort un énorme pavé de doc pour savoir quoi faire. En pure perte, il pige rien. Bon, je l’aide à choisir les touches et à naviguer dans ma clé USB (un répertoire à choisir, pas la mort) et là il refouine dans son livre, car le fichier est le bon, mais prout, aucune sortie.

La touche « Imprimer » marche pas. Il retourne farfouiller dans son bouquin, refait des bidouilles, mais quecouic ! Je regarde ce qu’il fait et voit un second bouton « Imprimer » sur l’écran tactile et lui dis :

« Eh ! Mais ça serait pas ce bouton là !

— Oh ben. Peut-être. »

Il essaye, ça marche. La première page sort, 30 secondes plus tard (c’est long…), la seconde sort à son tour, mais qu’à moitié et tout le reste coince dans le ventre de la bête !

Le toner venait de rendre l’âme. Et merde !

Il ouvre le truc, sort le toner, le tripote, le refout en place sans rien changer, casse une barre bleue de protection en voulant refermer la bête, la lance en l’air et referme.

Ca marche toujours pas.

Il recommence.

Ca marche toujours pas.

Il veut éteindre la machine.

Elle, elle veut pas.

Il se tourne vers moi :

« Euh ben désolé. Je crois que c’est mort.

— Ah ! Bon ben merci quand même. »

Moralité : racheter une foutue cartouche d’encre pour mon imprimante.

lundi 20 août 2007

Un peu de beta-lecture

Il est intéressant de noter les différentes réactions que peuvent susciter un même texte selon les personnes et les quelques modifs que vous avez pu lui apporter entre temps.

J’ai d’abord fait lire La Bête (pour l'AT Rapaces et Faucons de Monk) a un premier beta-lecteur, qui m’a dit : « Rigolo ». Je dois bien vous avouer que pour le coup, j’étais soufflé. Je ne m’attendais pas à une telle réaction, je pensais le récit sombre et glauque et on me sort un « Rigolo ». Bon, il y a quelque chose qui cloche alors. Je m’enquiers :

« Qu’est-ce qui est rigolo ?

— Ben tu vois ça et ça.

— Oki je note. Merci. »

Je modifie les passages, voir les supprime et refourgue le bébé à un autre beta-lecteur, qui me sort :

« Wouah c’est glauque !

— Ah bon ? A ce point ? (moi content)

— Oh oui. Deux pages de plus et j’aurais lâché l’histoire. Y a des moments où c’est vraiment trop glauque !

— Ah ben où alors ? (si trop, c’est trop, allégeons !)

— Ben euh… Entre le premier et le dernier mot en fait. »

Comment en changeant et supprimant quelques petits mots par-ci, par-là, modifier en profondeur votre œuvre. Je pense toutefois que le vécu de l’individu joue aussi énormément sur l’appréciation.

Moralité, la beta-lecture c’est achement bien ! (surtout quand en plus on vous corrige les 2-3 dernières fautes d’orthographes qui restaient)

samedi 18 août 2007

Mes travaux en cours ou en attente

Alala. Dur de parler de ses écrits en cours de rédaction sans trop en dévoiler, tout en sachant qu'ils sont, pour certains, susceptibles de profondes modifications.

Quoiqu’il en soit, j’ai l’intention de participer à l’appel à textes sur l’Espagne de Borderline en utilisant comme cadre le défunt Royaume de Grenade au temps d’Al-Andalus. Ainsi qu'à l’appel à textes de 5emesaison sur les Crimes en imaginaire, mais là je ne peux pas trop vous en dire plus, car j’ai trouvé une idée totalement barrée et en dévoiler davantage serait fort dommageable, mais sachez que le style sera différent des ténèbres de Das Rosa Winkel.

Sinon, j’ai mis un point quasi final à un texte (La bête) pour l’appel à textes de Monk traitant des Rapaces, même si j'ai l'impression que la nouvelle pourrait cadrer avec leur appel à textes sur le Masque et qu’une de mes œuvres (L’âmes de nos rêves) est en attente de réponse chez Parchemins & Traverses pour leur anthologie sur l’Ecole.

J'ai aussi une autre nouvelle (Les fleurs de l'Homme) sur le feu. Extrêmement sombre, encore plus que Das Rosa Winkel. Sur le plan, j'ai mon début et mon milieu, mais la fin refuse de tilter. J'ai bien pensé à plusieurs issues, hélas rien ne me convient vraiment. :(

Ma première publication : Das Rosa Winkel

Pour commencer j’aimerais m’excuser au sujet de ma première nouvelle parue dans le n°2 de Monk : Das Rosa Winkel.

En effet, à la fin du texte, le mot « haine » est répété involontairement. A la base, j’avais mis rancœur, mais le terme n’était pas assez fort et l’ai donc remplacé par haine. Malheureusement j’avais gardé comme version de travail, celle que Léonor (grande papesse correctrice de Monk) m’envoyait pour ses remarques, et entre les différentes digressions sur tel ou tel point et les couleurs flashis qui attiraient l’œil pour les corrections, je n’ai pas fait attention à la présence du mot haine dans le paragraphe précédent.

Alors excusez-moi beaucoup pour cette erreur vraiment bête. La prochaine fois que je travaillerai avec l’équipe de Monk (ou d'autres), je me ferais une petite version finale épurée de toutes les annotations afin que cette bourde ne se reproduise pas.

A part ce petit écart, je suis surpris de voir que ma nouvelle (pour les trois critiques qui en ont parlé dans leur blog pour l’instant) a été plutôt bien accueillie. Ca me réchauffe vraiment le cœur de voir des inconnus apprécier mon travail et m’encourage pour continuer dans ma voie.

Merci à tous.

Pourquoi un blog ?

Si j’ai décidé d’ouvrir un blog, c’est pour communiquer avec mes lecteurs (s’ils existent), parler sur ce que j’ai écris et aussi me motiver encore plus pour finir mes écrits en cours en me collant une deadline plus ou moins fictive (cherchez pas, c’est de la cuisine interne).