vendredi 26 octobre 2007

Ah... Le petit coup de déprime…

Je devrais être content : je suis en vacances ce soir et je viens de voir un film que j’ai beaucoup aimé au cinéma : Stardust. Mais voilà, j’ai le malheur d’écrire et d’espérer – surtout d’espérer.
Et l’espoir, c’est mal. Même très mal.

Pourquoi ? Parce qu’il est très douloureux d’être refusé à un AT après avoir espéré le contraire pendant plusieurs mois, et je viens d’apprendre que deux de mes textes ont échoué…
Même si l’on sait que ce n’est pas forcément un jugement sur les capacités littéraires de l’auteur, c’est toujours un pincement au cœur et on ne peut, honnêtement, s’empêcher de prendre ça pour soi.

Surtout quand, comme moi, on débute.

Alors je déprime un peu. Rien de grave ! Juste des soupires plus nombreux et plus profonds que d’habitude, un petit vague à l’âme qui fait regarder le ciel gris en se demandant : pourquoi ? Oui, pourquoi ?

En fait, ce que j’espère surtout maintenant, c’est, non pas recevoir une analyse de mes textes – ça prendrait trop de temps aux anthologistes –, mais qu’on m’explique pourquoi ils n’ont pas été pris, que je sache ce qui n’a pas collé. Si c’est du hors-sujet, du hors ligne éditoriale, ou si ça ne convient pas au ton de l’anthologie, ou pire encore si c’est un défaut de style ou une erreur du même acabit.

J’ai un dernier texte en attente pour un fanzine, je n’ai pas encore eu de réponse – c’est normal, la fin de l’AT n’est pas encore terminé – et pourtant je sais déjà qu’il y a peu de chances que je sois pris. Je suis trop proche en signes de la taille maximale autorisée et j’abuserais un peu trop des adverbes. Alors bon, oui certes on ne m’a dit pas dit non, mais je sens mon récit assez mal barré. Ca n’aide pas non plus pour le moral.

Avec deux textes refusés, un troisième en attente, mais plutôt mal barré, on regarde devant soi, on voit ses dernières œuvres pas encore envoyées et je me demande : est-ce que ça vaut le coup ? ne seront-elles pas refusées comme les autres ? suis-je condamné à la médiocrité ? dois-je arrêter pour consacrer plus de temps à autre chose ?

Le pire, c’est que comme un con, je continues d’espérer…

3 commentaires:

Anonyme a dit…

"100 fois sur le métier, tu remettras ton ouvrage."

Ne lâche pas, persévère, travaille encore et toujours.

;)

Sylvain Membre a dit…

Merci pour le soutien :)

Je ne pense pas lâcher.

J'ai d'ailleurs déjà appliqué les derniers conseils donnés sur mes textes.
J'y gagne en rythme et en puissance d'évocation. C'est vraiment intéressant.

Anonyme a dit…

On a tous des échecs, et c'est dommage que tu n'ai pas reçu quelques commentaires pour t'aiguiller sur le refus. Néanmoins, il n'y a qu'une méthode, comme dit Philippe : travailler, travailler, travailler... si ça en vaut la peine, seul toi peut le savoir ;)